Impliquer positivement les parents

Positively implicating parents

Un moyen de permettre aux enfants d'être dans des conditions raisonnables avec leur propre histoire :

Il existe une tradition dans le domaine de la psychothérapie qui consiste à impliquer négativement les parents dans la vie des enfants. En d'autres termes, chaque fois qu'un enfant pose un geste jugé indésirable, le parent ou les personnes qui s'occupent de lui sont systématiquement considérés comme impliqués. Cette tradition d'implication négative des parents a souvent des effets négatifs tant pour les parents que pour les enfants. Elle peut avoir pour effet de couper l'enfant de ses parents, de renforcer le sentiment d'incompétence des parents et de rendre plus difficile pour l'enfant d'être en harminie avec sa propre histoire.

Comme antidote à cela, il existe de nombreuses façons d'impliquer positivement les parents dans l'expression des compétences et des connaissances de leurs enfants. Cela est possible même lorsque certains aspects de la gestion des responsabilités parentales en matière d'éducation des enfants sont potentiellement ou réellement traumatisants. Bien entendu, si un enfant est traumatisé par ses parents, il faut le reconnaître et y remédier. La priorité est toujours donnée à ce problème. Toutefois, les efforts visant à traiter ces aspects potentiellement ou réellement négatifs des actions des parents peuvent être facilités en impliquant positivement les parents dans certains aspects de l'expression de la vie de leurs enfants...

Il est possible de mener des conversations qui impliquent positivement les parents par rapport au développement de certaines compétences et connaissances de leurs enfants. En retraçant l'histoire des connaissances et des compétences d'un enfant, la richesse relationnelle, sociale et culturelle de sa vie devient davantage visible. Cela offre de nouvelles options à l'enfant pour qu'il soit en mesure de faire face à sa propre histoire dans des conditions raisonnables et lui permet de développer un plus grand sentiment de soi. (White, 2006a. pp. 127-128)