La supervision comme une conversation pour redevenir auteur
par Stéphane Kovacs
Traduire 30 pages d’anglais consacrées à un sujet dense et complexe comme la supervision narrative des pratiques narratives, est-ce que cela vaut la peine de s'y consacrer ?
S’enquérir de l’avis du client au sujet des effets de notre pratique, expliquer pourquoi on fait ce que l’on fait comme on le fait, expliquer les intentions de l'approche, poser des questions sur les effets de notre pratique, etc., autant d’actes qui illustrent l’importance accordée à la transparence recherchée par les praticiens narratifs dans leur travail. Comment ne pas remarquer cette absence quand nous tombons sur des superviseurs pleins de bonne volonté mais qui ignorent les pratiques narratives ? Voilà comment il arrive parfois que des praticiens narratifs entreprennent de se trouver une relation de supervision plus proche des principes, valeurs, engagements et à l’éthique des pratiques narratives.
Certes, mais que l’on joue le rôle du superviseur ou du supervisé, à quoi se référer en matière de supervision narrative ? Encore aujourd'hui, qui mieux que Michael White pour répondre à cette question ? Pour cette raison, la traduction de cet article valait donc la peine d'être entreprise. Puisse-t-elle contribuer à de nouvelles relations de supervision.
En dehors des articles ou des livres rédigés ou co-rédigés avec David Epston, Michael White s'appuie dans cet article sur 34 références bibliographiques :
- Michel Foucault : 11 fois,
- Clifford Geertz et Barbara Myerhoff : 5 fois,
- Jerome Bruner : 2 fois,
- les 16 autres : chacun 1 fois.
Difficile de ne pas remarquer l’importance de la place accordée par Michael aux travaux de Michel Foucault. Traduire cet c'était aussi rendre hommage à la fertilité de leur collaboration, même s'ils ne se sont jamais rencontrés.
La traduction de Stéphane Kovacs était téléchargeable sur le site "Altervisions narratives" : Supervision, traduction d’un article de Michael White
Le site n'étant plus actif, vous trouverez le lien sur cette traduction ici : La Supervision comme une Conversation pour Redevenir Auteur