Exposer les pratiques sociales oppressives
Révision datée du 18 août 2020 à 13:12 par Fabrice Aimetti (discussion | contributions)
Exposing oppressive social forces
L'externalisation des conversations a aujourd'hui été appliquée à un large éventail d'objectifs, notamment pour aider les gens à situer leurs problèmes dans le contexte politique, culturel et socio-économique de leur vie. (White, 2002a, p. 152) Par exemple, Brian Williams et Barbara Baumgartner (2014) ont posé les questions suivantes dans l'intention d'exposer diverses pratiques sociales oppressives :
• Comment le racisme, le sexisme, la transphobie, l'homophobie et le capacitisme ont-ils facilité la consommation de crack ?
• Le fait de grandir dans une famille d'ouvreirs qui a du mal à joindre les deux bouts a-t-il renforcé ou affaibli votre anxiété ? Comment cela s'est-il produit ?
• Quel est le lien entre votre situation de sans-abri et la consommation de cristal meth[1] ? Comment votre consommation de meth a-t-elle rendu votre situation de sans-abri plus facile à gérer ? Y a-t-il eu un tournant lorsque la meth a commencé à encourager votre situation de sans-abri plus qu'elle ne vous encourageait vous ?
• Comment la stigmatisation sociale liée à votre diagnostic de schizophrénie a-t-elle affecté les opportunités d'emploi qui vous étaient offertes ?
• Qui sait si vous êtes capable de résister à l'influence de la dépression ? Que pourraient-ils me dire sur vous qui les amènerait à croire que vous pouvez la surmonter ?
• Qui vous soutient maintenant contre la psychose, et comment pourrions-nous les inviter à s'impliquer davantage pour vous soutenir ?
(Williams et Baumgartner, 2014, p. 249)
- ↑ méthamphétamine en cristaux
Cf. Externalisation