Paysage de l'action
Révision datée du 7 août 2020 à 16:18 par Fabrice Aimetti (discussion | contributions)
Jerome Bruner (1986), s'inspirant largement des théoriciens littéraires Griemas et Courtes (1976), a proposé que les histoires soient principalement composées de deux paysages : un « paysage de l'action » et un « paysage de la conscience ». Le paysage de l'action est le « matériau » de l'histoire et est composé de la séquence d'événements qui constituent l'intrigue (sjuzet) et le thème sous-jacent (fabula). (White, 2007, p. 77-78).
Dans le cadre des conversations pour redevenir auteur (re-authoring), les questions sur le paysage de l'action invitent les gens à relier des événements uniques à travers le temps, formant ainsi des intrigues alternatives :
- Comment vous êtes-vous préparé à franchir cette étape ? Comment vous y êtes-vous préparé ?
- Juste avant de franchir cette étape, avez-vous failli faire marche arrière ? Si oui, comment vous êtes-vous empêché de le faire ?
- Avec le recul, qu'avez-vous remarqué qui a pu contribuer à cette réussite ?
- Pourriez-vous me donner quelques éléments de contexte à ce sujet ? Quelles étaient les circonstances propres à cette réalisation ? Quelqu'un d'autre a-t-il apporté sa contribution ? Si oui, pourriez-vous me décrire cette contribution ?
- À quoi pensiez-vous à l'époque ? Vous êtes-vous donné des conseils pour faire différemment ? Que vous êtes-vous dit qui vous a permis de vous en sortir à cette occasion ?
- Quels sont les développements survenus dans d'autres domaines de votre vie qui pourraient être liés à cette situation ? Comment pensez-vous que ces développements ont préparé la voie pour que vous preniez ces initiatives ? (White, 1991, p. 30)