Féminisme noir : Différence entre versions
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| − | Les filles blanches n'appellent pas leurs hommes "frères" et cela a rendu leur lutte heureusement plus simple que la mienne. Le racisme et la volonté de survivre créent un sentiment de loyauté intra-raciale qui rend impossible pour les femmes noires de tourner le dos aux hommes noirs, même dans leurs moments les plus ignobles et les plus sexistes. J'avais besoin d'un féminisme qui nous permette de continuer à nous aimer nous-mêmes et à aimer les frères qui nous ont fait du mal sans laisser la loyauté raciale nous acheter des pierres tombales dès le début. ([[Références de ce dictionnaire|Morgan, 2000, p. 36]]). | + | Les filles blanches n'appellent pas leurs hommes "frères" et cela a rendu leur lutte heureusement plus simple que la mienne. Le racisme et la volonté de survivre créent un sentiment de loyauté intra-raciale qui rend impossible pour les femmes noires de tourner le dos aux hommes noirs, même dans leurs moments les plus ignobles et les plus sexistes. J'avais besoin d'un féminisme qui nous permette de continuer à nous aimer nous-mêmes et à aimer les frères qui nous ont fait du mal sans laisser la loyauté raciale nous acheter des pierres tombales dès le début. ([[Références de ce dictionnaire#LETTRE-M|Morgan, 2000, p. 36]]). |
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Version actuelle datée du 10 août 2020 à 09:39
Black feminism
Joan Morgan :
Les filles blanches n'appellent pas leurs hommes "frères" et cela a rendu leur lutte heureusement plus simple que la mienne. Le racisme et la volonté de survivre créent un sentiment de loyauté intra-raciale qui rend impossible pour les femmes noires de tourner le dos aux hommes noirs, même dans leurs moments les plus ignobles et les plus sexistes. J'avais besoin d'un féminisme qui nous permette de continuer à nous aimer nous-mêmes et à aimer les frères qui nous ont fait du mal sans laisser la loyauté raciale nous acheter des pierres tombales dès le début. (Morgan, 2000, p. 36).
